Mardi 4 février 2025 , dans la salle polyvalente de la commune de Brach, se déroulait la préparation du programme d’action du Plan Climat Air Energie du Territoire des deux intercommunalités situées sur l’espace central du Médoc de l’Océan à l’Estuaire – la Communauté de communes la Médullienne et la communauté de communes Médoc Cœur de Presqu’île.
Ces deux intercommunalités regroupent 28 communes comportant près de 52.000 habitants.
Réunies au sein d’un syndicat mixte, le SMERSCoT en Médoc, ces deux intercommunalités ont donc transféré les compétences du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT ) et du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) au SMERSCoT en Médoc.
Le SCoT Médoc 2033
Le schéma de cohérence territoriale est le document d’urbanisme qui, à l’échelle de notre territoire de projet, détermine l’organisation spatiale et les grandes orientations de développement de notre environnement.
Ce SCoT se veut conscient de toutes les dynamiques qui s’y opèrent, fruit de composantes venues des territoires mitoyens. À terme, il pourrait même jouer un rôle d’ensemblier entre des composantes territoriales morcelées au sein d’un espace géographique unique, mais peu évident à valoriser (finistère, confins, bout de terre, presqu’île…).
Le PCAET du SMERSCoT en Médoc
Conformément à la loi de transition énergétique pour une croissance verte, le SMERSCoT élabore actuellement son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET).
Le PCAET est un outil de planification visant à prendre en compte l’ensemble de la problématique climat-air-énergie autour de plusieurs axes d’action :
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre
- La sobriété et l’efficacité énergétique
- Le développement des énergies renouvelables
- L’adaptation au changement climatique
- L’amélioration de la qualité de l’air
Après les agents des collectivités et les élus, c’était le tour des habitants de s’exprimer sur 4 thématiques sous forme de d’ateliers tournants :
- les mobilités durables
- l’énergie
- la biodiversité et la vulnérabilité
- l’alimentation et les déchets
Peu d’habitants se sont mobilisés pour réfléchir ensemble à des actions à mettre en œuvre sur leur territoire mais une demi-douzaine de maire étaient présents :
Didier PHOENIX (maire de Brach), Serge RAYNAUD (maire de Saint-Sauveur), Éric ROJO (maire de Couquèques), Christian LAGARDE (maire de Moulis), Frédéric LARROQUE (maire de Saint-Seurin de Cadourne).
Le Collectif tram-train Bordeaux-Lacanau avait dépêché 3 personnes pour mettre notre projet au cœur des mobilités futures du Médoc : Françoise Coralie Lagarde, Jérôme Michel et Francis Royer.
L’atelier Mobilités Durables a vu finalement 2 projets ressortir :
- des Cars Express en provenance de Lesparre jusqu’à Bordeaux : mis en avant par les maires présents du nord Médoc, la question du nombre d’arrêts et de la fréquence était au centre de leur discussion. Cette option, à écouter les maires, semblait assez avancée…
- le tram-train Bordeaux-Lacanau : déjà connu de la plupart des participants et des maires, il n’était pas ressenti comme en concurrence avec les Cars Express. La nécessité d’avoir des bus ou navettes pour acheminer les habitants des communes voisines aux futures stations du tram-train s’est imposée.
Didier Phoenix, maire de Brach et président du SMERSCot en Médoc, nous as confié son sentiment sur le projet du tram-train Bordeaux-Lacanau :« Le tram-train entre Bordeaux-Lacanau, c’est très bien. Mais comme d’autres projets en cours, je crains qu’il ne rencontre beaucoup d’obstacles d’ordre écologique. »Il nous faisait part ainsi du projet de la ZAE Pas du Soc de Castelnau en Médoc qui, d’études en études, a déjà coûté 1 million d’euros sur 10 ans !
Avant de continuer la discussion par un pot à la mairie de Brach, nous en avons profité pour distribuer le flyer cartonné du Collectif tram-train Bordeaux-Lacanau à chaque participant.
A l’issue de cette soirée, il semble encore plus urgent et important que
Le collectif tram-train Bordeaux-Lacanau accentue ses efforts
pour que les maires du corridor deviennent les ardents promoteurs du projet
dans toutes les instances où ils siègent et où se prépare l’avenir des territoires.
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