L’appui de l’Université en réflexion!

24, octobre 2024

Thématique : évènement

Une délégation du collectif tram-train Bordeaux-Lacanau s’est déplacée il y a quelques jours à l’Université Bordeaux- Montaigne à Talence pour rencontrer Patrice TISSANDIER, enseignant -chercheur au sein de Passages, le laboratoire de sciences humaines et sociales.

Passages est une unité mixte de recherche du CNRS, de l’Université de Bordeaux-Montaigne, de l’Université de Bordeaux et de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux. Son projet scientifique est centré sur « les reconfigurations des spatialités et les changements globaux » …

 

Cela semble bien loin de notre projet mais  Patrice Tissandier nous précise les thématiques de son laboratoire : les mobilités quotidiennes, les navettes domicile-travail, le numérique au service des mobilités… Le lien apparait plus évident. Ses étudiants ont par exemple récemment travaillé les problématiques d’accessibilité des salles de la commune de Pessac, de transformation d’une voie verte dans le grand cubzagais..
Les étudiants de son Master travaillent à la gestion territoriale et le développement durable.

 

 

Nous présentons alors le projet du tram-train Bordeaux-Lacanau,  dont Patrice Tissandier avait déjà connaissance via le site (www.tramtrain-bx-lacanau.org), et tentons de préciser nos attentes :

  • Comment le tram-tram Bordeaux-Lacanau peut-il être au service du développement de l’économie et de l’emploi du territoire?
  • Quel serait l’apport pour les personnes résidant dans le Médoc et travaillant dans l’aire métropolitaine de Bordeaux?
  • Quel intérêt pour les étudiants et les jeunes dans leur formation et leur autonomie?
  • Comment cette infrastructure pourrait-elle s’inscrire dans l’activité touristique estivale du territoire?
  • Quel impact positif sur l’environnement et la santé des habitants peut-on attendre ?

 

Compte-tenu de la diversité des approches envisagées (économique, écologique, sociologique…), la collaboration pourrait aussi bien prendre la forme d’un travail d’un groupe d’étudiants (une petite dizaine) pendant 6 mois en 2025 qu’un programme de recherche plus complet et ambitieux sur 3 années universitaires !

 

D’autres acteurs, comme Kéolis,  selon Patrice Tissandier,  pourraient  être associés à ces études, notamment  à travers le Réseau Régional de Recherche Mobilités (R3MOB).
Le réseau R3MOB a pour objectifs :
– coordonner les forces académiques et  les projets sur le thème des mobilités
– développer des coordinations et des coopérations concrètes sur le long terme entre universités et entreprises de la filière aménagement, mobilités, transport. 

 

 

Les contacts sont pris et la réflexion est désormais engagée.

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